Clap de fin en Coupe de France pour nos Angevines face à l'ASVEL

Mercredi 4 décembre

Coupe de France UFAB 49 – Charnay : 69-80

Entrée en lice dans cette Coupe de France pour notre équipe sur son parquet, à Jean Bouin, faisant office d’affiche lors de ce 1/8 de finale où l’UFAB reçoit Lyon ASVEL, une équipe qui jongle entre victoire et défaite depuis 6 matchs en championnat, à quelques petits points de la zone relégable. L’occasion de faire un coup de maître pour poursuivre l’aventure et décrocher un ticket pour les ¼ de finale. Cette rencontre marquait également le retour de 2 ex-angevines, Kekelly Elenga et Julie Wojta remerciées et applaudit par le public.

Ce n’était pourtant pas mal parti pour l’UFAB qui débute son premier quart-temps en étant nettement dominante grâce à Quinn Dornstauder en mission sur son vis-à-vis qui n’est autre que Dominique Malonga (1,98m). C’est elle qui rythme cette entame de quart-temps avec 7 points et c’est sans compter sur toute l’équipe qui accompagne cet effort, à l’image d’Ameryst Alston (20 points, 7rebonds). Nos Angevines installent leur jeu et vont au bout des possessions pour conclure leurs opportunités délaissées par leur adversaire. Le manque de concentration et la faiblesse défensive sur les tirs ouverts de l’ASVEL envoient l’UFAB à 5 longueurs d’avance (19-13) dans cette fin de quart-temps conclut par un tir à 3 points assassins qui réveille et vient réchauffer Jean Bouin.

Malgré ces efforts, les joueuses se relâchent et l’ASVEL revient progressivement dans le match grâce à leur agressivité sur les joueuses pour intercepter et récupérer des ballons perdus. Les Lyonnaises ont également joué intelligemment, provoquant de nombreuses fautes et multipliant les passages sur la ligne des lancers francs. Elles se font sanctionner sur leurs retards défensifs, mais nos Angevines survivent tant bien que mal grâce aux tirs à 3 points et leur rigueur dans leur choix offensif. « Leur jeu de transition nous a fait mal » exprime Axelle Merceron en conférence de presse. Si Malonga, pourtant en grande forme avec 14 points à la mi-temps, a connu quelques difficultés défensives, son apport offensif a permis à l’ASVEL de rester dans la course face à une équipe angevine bien organisée. Les équipes se rendent au vestiaire sur un score de 42 à 36.

C’est le même refrain dans cette entame de seconde période avec un 6-0 encaissé d’entrée avec une Ainhoa Risacher en grande forme, autrice de 7 points sur le quart-temps, qui force Aurélie Bonnan à prendre un temps-mort et faire souffler son équipe. De retour sur le parquet, nos joueuses trouvent des opportunités en forçant leurs adversaires à commettre des fautes, mais ne concrétisent pas et n’arrivent pas à se procurer des occasions concrètent. Marius Blanchard explique ce début de seconde période : « Le manque d’intensité sur le tout-terrain face à une équipe très efficace sur la relance nous a fortement impactés ». Face à des Lyonnaises rapides et efficaces en jeu de transition, l’équipe angevine a connu des moments difficiles, oscillant entre bonnes séquences et passages à vide et fini ce quart-temps sur le score de 46 à 69.

Déterminé et ne voulant pas se laisser faire, Alston et nos Angevines sont agressives des deux côtés du terrain et force l’ASVEL à prendre un temps mort dès les premières secondes du quart-temps pour réveiller le 6ème homme qui n’est autre que Jean Bouin et ses UFANS. Ce run offensif de 9-0 fait espérer nos Angevines. L’ASVEL se maintient en vie grâce à Dayshanette Harris en feu à 3 points, mais force ses tirs et permet à l’UFAB de revenir petit à petit dans ce match à seulement 11 petits points. Ce sursaut tardif ne vient pas conclure nos espoirs de victoires et termine cette rencontre sur le score de 80 à 69 synonymes de fin de parcours dans cette Coupe de France. Les mots d’Axelle sont formels « On a perdu une bataille, mais on n’a pas perdu la guerre », laissons donc place désormais au championnat et au déplacement ce samedi à Lyon pour un back-to-back où nos violettes auront à cœur de prendre leur revanche sur cette défaite qui sera d’un tout autre contexte.

Romain Bréant