Jeudi 9 janvier

8èmes de finale de Coupe d’Europe  UFAB 49 – Besiktas JK: 52 – 64

C’est une affiche de rêve. Recevoir le dernier finaliste de l’Eurocup est un privilège, mais également un cadeau empoisonné. Après leur beau parcours jusqu’ici dans la compétition, les Angevines veulent continuer à rêver en grand en Eurocup face au Besiktas. Le club turc fait figure de favori au titre, et s’est notamment renforcé grâce à l’arrivée de l’ancienne joueuse de l’UFAB, Alexis Peterson.

Aurélie Bonnan l’a assuré avant la rencontre : ses joueuses ne sont pas favorites. Et pourtant, elles rentrent parfaitement dans leur match, répondant au défi que leurs proposent les Turques. Après huit minutes, Angers mène de 8 points. Même écart au buzzer des dix premières minutes. De quoi instiller le doute sur le banc du Besiktas. « Un excellent premier quart-temps » dira plus tard Aurélie Bonnan.

Besiktas, conscient que l’UFAB a pris l’ascendant psychologique, hausse alors son niveau de jeu. Des banderilles derrière l’arc de Mendez puis de Ngo Ndjock permettent à l’UFAB de rester devant au score. Malgré la pression défensive des Angevines, les joueuses Turques reviennent à égalité à la pause. Mi-temps : 30-30.

L’adresse manque aux deux équipes en début de troisième quart-temps. Sept points inscrits en cinq minutes par les visiteuses. Les Angevines retrouvent leur réussite en fin de troisième quart, pour revenir à quatre petits points. Tout est permis à dix minutes du buzzer final.  Et la tension va monter d’un cran dans le dernier acte.

Quand les Turques marquent un panier, les Angevines leur rendent immédiatement. Le public de Jean-Bouin est bouillant et pousse derrière les joueuses. Cinq minutes à jouer, quatre points d’écart. Les lancers-francs pleuvent des deux côtés. Anna Ngo Ndjock ramène l’UFAB à cinq points à deux minutes du terme. Panier turc, Angers est à sept points.

Tout cela avant que Holly Winterburn n’inscrive un panier primé qui écarte nos Angevines à dix points. Un dernier panier du Besiktas, et l’écart est de 12 points à la fin du match. « On est déçues et frustrées car le goal-average joue énormément dans ces doubles confrontations », déclare Axelle Merceron. C’est ce même écart qu’il faudra remonter dans une semaine en Turquie. Aurélie Bonnan : « Le score ne reflète pas le match, je suis très fière de mes joueuses, elles les ont fait déjouer ».

Etienne Michel